vendredi 15 août 2014

24h d autostop en iran

Nous venons de survivre a 24h d autostop dans un semi remorque iranien.
Oui oui  je dit bien survivre..
L episode stop merite un article a lui seul,
24h qui peuvent paraitre une éternité.
Nous avons quittés teheran en fin d apres midi, malgres que le soleil soit encore assez haut, la chaleur est suportable.
Nous faisons 25kms pour sortir de la ville et trouver un coin sympa ou pla ter la tente.
La route 44 ressemble a une autoroute. Nous avons de la chance de pouvoir rouler sur la bande d arret d urgence.
Quand je dit que nous avons de la chance, c est que la bande d arret d'urgence existe, cela ne veut absolument pas dire que cette partie de la route est libre.
En effet, en iran la bande d arret d urgence ne sert pas aux urgences.
Elle sert de parking pour les voitures qui veulent faire une pause, elle sert de route aux camions qui ont decides de rouler dessus (et qui roulent a moitié sur la ligne de droite et sur la bande de securite).
Elle sert aux vendeurs de pasteques et autres fruits pour y installer leur stand..
Ici en iran, quand il y a 3 voies de circulation, ne vous etonnez pas de pouvoir y voir 4 files de voitures. Tant qu il y a de la place, les chauffeurs se faufilent entre les voitures.
Il vaut mieux avoir de bons freins ici, car les priorités n existent pas, les feux rouges ne sont pas respectes.

Revenons a notre histoire d autostop,
Nous sommes donc a la sortie de teheran quand un type dans une voiture nous fais signe de nous arrêter.
Nous avons pris l habitude de ne plus nous arreter systématiquement,  car les gens veulent toujours nous aider (alors que nous n avons pas besoin d aide..), mais, le type nous rattrape et nous montre deux barquettes de nouriture.  En fait il veut nous offrir notre diner!
Il nous tend deux barquettes de riz a la tomates et aux poulet et repart aussitôt.
Cela montre encore la generosite iranienne.
Et des exemple come celui la nous en rencontrons souvent.
Des dejeuners offerts, des pasteques partagés le long de la route..
Le soir nous trouvons donc un endroit tranquille pour camper.
Nous sommes content de trouver un peu de calme apres 10 jours passés dans le tumulte de Téhéran.
Nos amis de teheran ont ete adorables mais ce sont couches tres tards chaque soir et nous sommes crevés.
Nous sommes donc contents de pouvoir nous coucher tôt.
Il fais hyper chaud,  nous decidons donc de ne pas monter la tente pour la nuit.
Nous changeons vite d avis a cause des moustiques.. ils sont partout et ne nous épargne pas.
Comme nous ne prenons pas de traitement contre le paludisme, nous montons la tente pour nous proteger de leurs piqûres (peut etre) contaminés.

La chaleur est etoufante, nous ne passons pas une super nuit tellement il fais chaud et lourd.
Nous nous réveillons a 5h00 du mat pour pedaler a la fraiche.
Il y a un peu de vent, la chaleur n est pas encore etoufante.
Nous enchainons les kilometres, mais un faux plat montant nous ralenti rapidement.
Un vent de face puissant commence a se lever.
Il deviens de plus en plus difficile de pedaler.
Tellement difficile que nous devons pousser les velos..
Arff ca deviens vraiment dur.
Le soleil chauffe de plus en plus, l air est chaud et ne rafraîchi pas du tout.
L eauchaude dans nos bouteilles de nous désaltère pas..
Il faut  s habituer a boire de l eau chaude, car ici c est assez dur de maintenir de l eau fraiche.
Merci aux differents conducteurs de trucks qui nous offrent de l eau fraiche.
Notamment un turc qui nous a proposé de l eau fraiche durant cette journée tres chaude.
Nous avons avalé le litre d eau fraiche en quelques minutes seulement..

A midi, il fais tellment chaud que nous decisons qu il est impossible de continuer dans ce desert etcette chaleur etoufante.
Nous nous arrêtons dans la premiere ville que nous croisons pour faire du stop.
Faire du stop ici releve du defi,
En effet nous devons bien nous placer pour etre visible, mais ala fois etre a l ombre pour etre proteger du soleil et ne pas attendre des heures sous un soleil de plomb.
La technique utilisée en turquie qui consiste a rouler avec une pancarte avec le nom de la ville ou nous souhaitons aller ne fonctionne pas ici.
Les conducteurs ne doivent pas comprendre le message.
Nous arretons les velos a l ombre et faisons depasser les pancartes.. mais cela ne fonctionne pas non plus..
Une autre technique? Faire un grand coucou au chauffeur de camion. (Verifier au prealable que la bache de son semi remorque flotte au vent ce qui signifie que la remorque est vide.. pas la peine d arreter les camions pleins..)
Premier essai de ma part et.. le camion s arrete un peu plus loin.
Vite vite, nous enfourchons nos velos pour le rattraper, je lui demande : "Mashhad? "
Il fais signe oui de la tete. Je lui montre le velo et son camion.
Il comprend vite que nous voulons mettre les velos dedans.
Un autre type viens se joindre a nous, il parle anglais. Il est afghan et a immigré en iran, il est content de voir des francais car il nous dit que les soldats francais ont sauves sa famille pendant la guerre et qu il adore donc les francais. Il nous remercie vraiment pour l aide apporte a son pays.
Il insiste pour que nous nous arretions chez lui a notre retour. (Comment lui expliquer que nous ne passerons pas la a notre retour?)
Il nous aide a charger les velos dans le camion, et nous offre une pastèque pour la route .
Nous grimpons donc dans le camion.
Le conducteur ne parle pas un mot d anglais et nous parlons pas un mot de Persian. (Combien d iranien nous ont demandes pourquoi nous ne parlons pas iranien, et ne comprenaient pas que nous ne le parlions pas.. et bien sur cela ne leur venait pas a l esprit que s ils parlaient anglais cela pourrait aider la conversation.. )
Et le camion roule tres lentement, fais des pauses très souvent..
On comprend vite que nous allons mettre tres tres longtemps pour rejoindre mashhad.
Le conduscteur est super sympa, il nous offre a déjeuner.
Il sort le rechaud et du riz et nous voila embarques en train de cuisiner dans sa cabine.
Puis 2h plus tard, il s arrete pour nous offrir des glaces et des gateaux..
Et bcp d eau fraiche.. vraiment agreable!
Comment decrire la cabine?
Pas de sièges,  pas de ceintures.. juste une grande planche de bois, des couvertures, des coussins.
Nous sommes assez bien installés,  meme si le camion secoue énormément.
Nous sommes secoués par les mouvement du camions, les trous sur la route, les mouvement brusques du chauffeur qui donne des coup de volant au milieu de la route sans raison valable.
Il passe de la ligne de gauche a la bande de securite sans raison..
Il roule au milieu de deux lignes en bloquant la circulation mais cela lui parait normal,
Notre chauffeur fume beaucoup, les heures passent doucement.
On sarrete souvent faire des pauses; une glace, des gateaux, une pause pastèque vers 17h00.
Vers 20h00 la fatigue se fait sentir. Je vois notre chauffeur piquer du nez sur le volant.
Dur dur de faire en sorte de le tenir eveille quandon parle pas un mot d iranien.
On parle entre nous avec yann pour essayer de le maintenir éveillé.
A un moment il ralenti sur une air de repos ou il y a des resto, il nous fait signe "manger", onest content qu il decide de s arrêter pour manger un bout. Mais non, les restos ne lui contiennent pas et il reprend la route.
Il commence a vraiment piquer du nez sur son volant. Il conduit completement avachi.
On commence a ne pas etre rassurés du tout.
Et comment lui faire comprendre de s arreter?
Au bout de 30 min, on passe devant des ptits magasins eclaires, je lui fais signe en lui montrant les magasins.
Il decide donc de sy arreter.. mais juste pour acheter quelques fruits et du pain.
(Bon au moins de sortir et prendre l air va peut etre le reveiller un peu..)
Plus d une heure plus tard il s arrete enfin sur une air de repos.
(Chouette on va manger et passer la nuit là!)
En effet, nous dinerons bien la, mais pas de repos pour notre chauffeur, juste une petite sieste d un quart d heure.
Il reprend la route. On est de plus en plus inquiet sur son etat de fatigue.
Nous essayons de rester eveilles pour ne pas s'endormir a notre tour et pouvoir reveiller notre chauffeur en cas de sortie de route imprevue, mais nous sommes trop crevés et nos yeux lourds se ferment tout seul.
Notre sommeil n est pas serein.  On se reveil souvent en sursaut pour surveiler la route, ou quand le camion se fait a faire des embardés trop grandes qui nous reveil.
Pour se tenir éveillé,  notre chauffeur mange une sorte de pate brune.
Plus tard il nous expliquera qu il peut se faire arreter par la police a cause de cette pâte.  Et nous apprendrons a mashhad qu il s agissait d'opium, que les chauffeur de camion en consomment beaucoup et que la peine encourue en cas de possesion est tout simplement.. l execution! Rien que ca.
Vers 2h00 du matin, notre chauffeur finit par sarreter et nous fais signe qu il va dormir avec nous.
Ouff.. on va pouvoir vraiment sendormir sans cette peur latente qui nous empeche d'accéder a un sommeil réparateur.
Il faut imaginer dormir a 3 dans la cabine du camion. Il faut etre contorsionniste pour rentrer.. alors la position pour dormir n est pas au top.
Nos genoux ont vraiment souffert durant cette periode de stop.
A 5h30, le réveil du chauffeur sonne sonne sonne. L alarme retentit toutes les minutes mais il ne l arrete pas.
Il n y a rien de plus enervant qu un reveil, qui sonne et que personne ne coupe!
L alarme finit par s arreter toute seule au bout de plusieurs minutes.
Et le chauffeur ne bouge toujours pas,
Pourquoi mettre un reveil si ce n est pour ne pas se lever? Et surtout reveiller tout le monde par la meme occasion..
A 7h00 il commence a faire une cahleur etoufante dans le camion garé en plein soleil.
Le chauffeur ne bouge toujours pas. Je commence a avoir trop chaud, et l odeur de la transpiration dela nuit n est plus supportable.
J attends un peu mais je finit par sortir dehors pour prendre l air.
J ai surement du reveiller notre chauffeur car a mon retour tout le monde est debout pres a redecoller.
Il reprend la route , il reste encore plus de 250kms pour rejoindre Mashhad.
Puisvers 10h00, il passe devant un village.  Il nous fais signe pour nous expliquer que ce village est le sien. Sa femme et ses enfants habitent la.
A la sortie du village, il arrête le camion sur la bande d arret d'urgence et attends.
Il nous fais sortir du camion, nous montre une bouche de canalisation d eau pour nous laver les pieds (pourquoi pas.. hein?!)
Quand une voiture arrive avec pleins de monde.
5 personnes descendent de la voiture, avec de l eau, de la nourriture ..
On commence a se dire que nous allons mettre encore beaucoup de temps pour rejoindre Mashhad..
Lechauffeur sort le tapis et nous dit de nous installer pour manger.
Il nous sert une assiete de la bouillie special ramadan (une sorte de bouillie d amidon gelatineux au gout de viande , sans viande.. on avait deja gouter a teheran et on peut pas dire que ce soit notre menu préféré. Mais comment ne pas manger quand on vous sert une assiette entiere et qu il y a 5personnes en train de vous observez et vous faire signe de manger.. )
Et comment leur exp.iquer qu avec cette chaleur je ne peux pas manger, que je suis écoeurée des la premiere bouché?
Heureusement yann a faim et mange une bonne partie de la assiette.
Puis on replis le tapis et on monte tous dansla cabine.
Vous avez suivi? Il y a 4 personnes en plus qui vont faire le trajet..
Nous sommes donc 7 dans la cabine !!
C est assez folklorique , nous sommes entasse les uns sur les autres. Les genoux replies endormis par la douleur.
Il y a notre chauffeur, sa femme, ses deux filles et son fils. Je precise ici qu il s agit dadultes, ce ne sont pas des enfants..
Et ca discute, ca negocie, ca crie. Comme toujours il ne savent pas parler calmement.
Un vrai brouhaha qui va durer plusieurs heures.
Ca parle de nous, bien sur on ne comprend rien. Ca rigole en nous regardant.  Un peu destabilisant car on sait pas ce qu ils disent t. Si ils se moquent de nous..
On arrive enfin a mashhad.  Nous allons être délivré.. enfin.
Le chauffeur se gare sur le bas cote pour nous faire descendre nous et nos velos.

Yann descend le premier, puis au moment de descendre a mon tour, je suis retenue par la grande fille (je dirais bien 25 ans, meme si les iraniens paraissent beaucoup plus vieux que leur age..), qui me tire sur mon soutien george.
Je m avance pour me liberer de ce geste etrange et elle insiste en tirant dessus et en me regardant avec un regard interogateur et le signe de mains qui veut dire "pourquoi?"
J avoue que ce geste est vraiment tres etrange.
Je me librere de ses mains et descend du camion. Je n ai pas compris ce qu elle voulais me dire ou plutot j ai cru comprendre que je portais un accessoire qui n ai peut etre pas autorisé en iran. J ai pas voulu aprofondir la question..
Je rejoint donc yann a l arriere du camion pour l aider a sortir nos velos.
Le fils est deja grimper dedans et au lieu de soulever calmement les velos pour les apporter a l arrieredu camion , il decide de tirer sur le guidon et faire traîner le velo dans la remorque comme un dingue.
Resultat: une roue crevee, les fils de mon ewerk arrachés et mes sacoches de velos  bien raclées par la remorque.
Ils ne doivent pas comprendre que nos velos sont nos moyens de transports et que nous y tenons.
(Heureusement que j ai pas investi dans un beau velo de voyage, c est dans ces moments la qu on est content d etre parti avec nos vieux velos..)
Bien sur ils ont voulus nous aider a reparer ma roue crevee, mais comme d habitude quand des iraniens veulent aider.. ils font ça trop vite sans reflechir .. et au final ma roue est tj creve avec une rustine utilisée pour rien..

Fin bref.. nous avons survecue a 24h de stop en camion a atrevrs le desert iranien!

dimanche 10 août 2014

Mode d'emploi: comment survivre a la corruption policière

Notre premiere experience de la corruption dans les anciens pays sovietiques.
Aujourd'hui,  ballade a pieds dans la ville.
Grace a notre amie cs, nos velos sont sagement rangés sur le balcon et nous  pouvons tranquillement nous promener..
Nous sommes enfin propres,  bien habillés,  yann est rasé, nous sentons propre (on sent aussi le touriste de base qui est a pieds et qui est venu en avion..)
Deux fois aujourd'hui nous sommes fait approchés par des policiers qui nous demande nos passeports (rien d anormal en europe..mais dans les anciens pays sovietiques ne JAMAIS donner son passeport a un policier !)
La corruption est vriment encore très très presente.
Nous avons pu la ressentir lorsque nous avions fais du stop audebut du pays où notre chauffeur a du donner un bakchich aux policiers pour ne pas avoir une amende pourexces de vitesse (alors que notre chaufeur roulait sagement a 50..)
Mais aujour dhui nous l avons senti de pres,
Laissez moi vous raconter..

Nous sommes tranquillement assis dans l herbe d un parc, nous postons des photos grâce au wifi d un resto environnant quand deux policiers nous aborde:
- Passeports, papier.
(Bien sur avec un ton très agressif. )
-yes, ok (je suis en train d ecrire un mail, laissez moi le temps de l enregistrer..)
-passeport, passeport,
-no passeports, we have copies, our passeports are at ambassy.. (bien sur nos passeports sont bien évidemment sur nous, on ne s en separe jamais..)
On leur donne donc nos copies, ce qui n a pas l air de les satisfaire (logique, pour pouvoir nous reclamer de l argent ils faut qu ils aient d abord en mains nos passeports pour nous les echanger ensuite contre un bakchich pour pouvoir nous les rendre..)
Ils continuent de nous parler en russe, mais bien sur on ne compr3nd rien a ce qu ils nous racontent..
Ils ne veulent pas de nos copies, ils appellent donc un de leur supérieur au telephone qui parle anglais.
Celui ci me demande  quel est le probleme, je lui repond qu iln y a aucun probleme, que nos passeports sont a l ambassade (deja juste pour info il n ya pas d ambassade de france au kazhastan,  seulement un consulat..), que nous avons nos copies sur nous, donc que tout va bien.
Le superieur doit donc leur expliquer la situation, quand soudain ils veulent voir nos carte d immigration.  ( et la ca se complique car elles sont bien plaquées.. dans nos passeports.. Rrrr.)
Yann essai de sortir sa carte discrètement,  mais ils ont vite reperes que nous avons des ceintures ventrales..
Ils demandent donc a voir nos ceintures, nous refusons catégoriquement,
Ils sont tres insistants..
Je finis par carrement leur dire:
-police corruption probleme, passeport niet!
Ils ont compris que nous avions nos passeports avec nous.
Yann fini par sortir le sien en le tenant bien fermement dans ces mains.
Le policier insiste pour le prendre en mains..
Mais yann resiste et ne leur donne pas.
Cela leur pose vraiment probleme, ils nous font croire que notre carte d imigration n est pas valable car nous avons passes la frontiere il y a plus de 5 jours sans avoir eu d enregistrement..
(Mais nous, nous savons clairement que depuis 3 semaines les francais n ont plus besoin de visa pour entrer au kazhastan. Et pas besoin d enregistrement..)
Mais apparement nous ne sommes pas en regles, nous devons payer une amende.
(Bah oui, tiens comme par hasard..)
-enregistrement probleme probleme.. (je traduit mais en gros les gestes et les mots disaient: veuillez nous suivre au poste de police..)
Mais nous n avons pas l intention de les suivre..
On finit par dire que nous allons appeler l ambassade (ce tombe bien je viens juste de recevoir de mr le consule de france une lettre de protection. J ai donc les coordonnées. )
On commence a etre gênant car on ne coopère pas avec eux..
On accepte donc de faire semblant de les suivre, on range nos affaires et on embarque avec nous des objets tres encombrants (on ne dira pas ici ce que c est on vous laisse chercher, sachant qu il ne  s'agit pas de nos velos..)
Et la clairement nos objets encombrants les embetent vraiment.. ils va falloir qu ils nous traine au poste avec ca..
- vous prenez ca avec vous?
-oui oui.

Puis quand apres plusieurs traduction sur google translate ils finissent parcomprendre que nous n en demorderons pas et que nous savons pertinemment que nous sommes en regles,
Nous avons le droit a un
- bye bye et ils disparaissent aussitôt.

Ouf... on s en sort bien aujour dhui..
Demain on remet nos fringues pourries et on continue de voyager crasseux, cela nous causera moins de problemes..

vendredi 13 juin 2014

L'eau, potable?

J aimerais vous faire part de notre experience quand a l acces a l eau potable.
En effet, depuis l europe, nous avons toujours trouvé de l eau pour remplir nos bouteilles.
L eau etant potable de la france jusqu en hongrie sans probleme.
Ne sachant pas trop si l eau etait potable aux fontaines des villages, on faisait le geste de boire en interogeant les villageois,  a chaque fois la reponse a ete positive.
L eau est elle potable? En tout cas, eux la boivent..
Nous nous sommes pas trop posé de questions en remplissant nos bouteilles, l eau venait souvent des montagnes et les habitants venaient y remplir leurs propres bouteilles.
Nous buvons donc l eau des fontaines depuis le debut du voyage,
Et pour le moment nous ne sommes pas tombés malades.
Quand nous avons rencontres un groupe de touristes francais qui sejournaient en bulgarie, ils ont ete surpris que nous buvions l eau du robinet et des fontaines car leur guide et l hotel leur avaient fortement déconseillé de la boire, les obligeant ainsi a acheter de l eau en bouteille.
Nous ne savons pas si réellement l eau n etait pas conforme a notre reglementation et notre definition francaise de "potable", ou s il s agissait d un argument de vente forcée?
En tout cas, est ce que nous sommes jeunes et en pleine sante que notre corps supporte une eau de moindre qualite, ou l eau est elle toujours potable en bulgarie? Quoi qu'il en soit, nous sommes en pleine forme en buvant plus de 4 litres de cette eau chaque jour.
La premiere fois que nous nous sommes posee la question de leau potable etait un jour a istambul,  nous venions de remplir nos bouteilles a une fontaine et l eau etait plus que douteuse (couleur jaunatre et avec un gout d algue.. beurk..), et nos amis qui nous ont invites pres d istambul ne buvaient pas l eau du robinet. Ils nous explique que l eau distambul est tres pollué et non potable.
Puis notre route a rejoint rapidement les montagne, ou l eau est de meilleur qualite et de nouveau potable.
Beaucoup de nos hotes nous ont dit que nous pouvions boire l eau en turquie sans probleme,
Et pour le moment nous n avons eu aucun désagrément gastrique..
Juste une fois, dans ma bouteille d eau prise a une fontaine j ai retrouvee une mini crevette blanche (du coup, on a rechangee l eau dans une autre fontaine.. les crevettes crues en rafraîchissement c est pas trop mon truc,  je les préfère cuite servie avec un morceau de beurre salé,  mais chacun ses préférences gustatives..)
Depuis 2 mois de voyage, nous avons seulement achete 1,5l d eau chacun.
Le reste provenant des fontaines ou des bouteilles que l ont nous offre gracieusement.
Le fait de voyager lentement a velo et traverser les pays un a un, permet peut etre a notre organisme de s acclimater progressivement a une eau de moins en moins potable sans pour autant nous rendre malade.
Nous avons bien sur avec nous notre filtre a eau (gracieusement offert par notre sponsor adoria), qui nous permettra de filtrer et rendre potable n importe quelle eau par la suite.

La Turquie et le merveilleux acceuil turc

Voila maintenant 3 semaines que nous sommes en turquie,
Il est difficile de trouver internet pour donner de nos nouvelles.
J aimerais ecrire un article sur l hospitalite turc tellement nous sommes bien acceuillit ici.
Le premier jour ou nous avons passes la frontiere, nous nous sommes arrêtés dans un ptit resto turc.
Nous avons commandes 2 soupes , et le patron du resto nous apportais sans cesse d autres petites portions d autres plats; de la salade, du mouton , des piments, des boulettes de kofte..
Au debut, on ne savait pas trop si c etait pour nous faire gouter, ou s il rajoutait progressivement des plats a la note..
Mais non, nous n avons payes que les soupes et les yaourts. Le reste etait vraiment de bon coeur pour nous faire gouter la cuisine turc.
Nous avons eu le droit a notre premier the turc un "cay", le meme jour en sortant de ce resto.
Lorsque nous sommes sur la route, nous sommes souvent invites pour boire le the..
On peut s arreter jusqu a 5 fois par jour,
Y a des fois, nous sommes meme obliges de refuser, car on nous inviterais a chaque carrefour..
L hospitalite et la générosité sont vraiments presentes ici.
A peine posés quelque part, on nous invite a boire le the. S il est 17h30 ou 18h00, on nous demande toujours si on a faim.. et si c est le cas on termine souvent la soiree sur place en partageant le repas.
Ce fut le cas dans la caserne des pompiers d Inebolu, comme dans celui du poste de controle de poids des camions de TIR de Samsun. Nous avons egalement ete invites a manger par le juge de la police de Devrek,  mais il etait 15h00, donc nous n avons pas passé la nuit sur place.
Il arrive aussi que nous soyons invites spontanément par des familles.
Comme un jour de pluie a Bolu, ou un papy nous a appelé de chez lui en faisant signe de venir..
Il nous a indiques le garage, puis nous a fait entrer chez lui pour un thé,  puis pour diner.. c est seulement au bout de quelques temps que nous avons compris qu il souhaitait que l on reste dormir..
L exemple se repete aussi a yakakent, ou je suis posé dehors pendant que yann fais les courses et je suis abordée par une mere de famille et ses deux enfants. Elle parle un peu anglais et est tres heureuse de croiser des etrangers, elle veut donc absolument nous inviter chez elle. ( elle habite a 25kms de la avec 1000m de dénivelés a grimper en velos.. malheureusement nous devons refuser..), elle est tellement decue de notre reponse qu elle finit par appeler des amis sur place, pour savoir sils peuvent garder nos velos pour que nous puissions aller chez elle et son mari en voiture.
Et nous voila donc partis en voiture avec les enfants sur les genoux pour une viree  de plus d une heure. La route se transforme en piste. La route est en tres mauvais etat et serpente au milieu de la montagne..
La famille habite un petit village perdu avec 25 autres familles. Ils sont les seuls a posséder une voiture.
Lui est instit dans l ecole unique de 12 eleves.
Sur place, les familles vivent pratiquement en autarcie; fermiers, ils ont tous leurs jardins, leurs poules, leurs vaches..
La famille qui nous invite ne part à la ville qu une fois par mois pour faire les courses, ils vivent avec ce qu ils ont sur place.
La famille possede 8 ruches. J ai beaucoup aimé discuter ( avec les mains et quelques mots d anglais, car l anglais n est pas courant ici en turquie),sur les ruches, les abeilles..
Le mari nous a ouvert une ruche, yann a enfilé la tenue d apiculteur pour se proteger, et nous avons chercher la reine, le couvin, les reserves éventuelles.. vraiment super interessant!
Les abeilles ont voulus esseimer, du coup il a pu recréer une deuxieme petite ruche.
Nous avons aussi visités le village, vraiment interessant pour nous de voir un aussi petit village turc.
Des fois, la generosite est elle qu on en est gênés.
Un midi a Terme, nous avons vu plusieurs reclam sur les pizza de terme " Terme Pideli", on decide donc de s arreter dans une pizzeria pour tester ce plat typique.
Le patron nous acceuil et nous fais voir la carte ( sans prix), nous fais voir directement les plats dans la cuisine pour que nous voyons de nos yeux la qualite des plats proposés.
Puis on demande le prix de deux pizzas, ( je precise ici que personne ne parle anglais dans le resto.. quand je dis demander c est avec les mains, les gestes..) quand le patron nous fais signe que non "no  monnaie", il montre son coeur et nous explique que c est cadeau..
Du coup, il nous cuisine deux pizzas, nous fais apporter des ayran (boissons acide de yaourt melange a de l eau), avec une assiette de salade.. et un çay pour finir.
C est enorme, nous sommes pas habitués a tant recevoir sans contrepartie, juste pour le plaisir de nous avoir a manger chez lui.
Il etait tres fier que nous le prenions en photo avec son equipe de cuisine.

Je pourrais tellement raconter, sur les gens qui nous encouragent,  qui nous klaxonent, qui nous font coucou, qui nous crie des "hello" a longeur de temps.
Ils ont l air vraiment heureux de voir des touristes etrangers.
La Turquie est un pays vraiment tres accueillant, les paysages sont splendides, la cote de la mer noire, bien qu' escarpée par la montagne offre une vue magnifique.
Et les turcs sont d une gentillesse et d un acceuil exceptionnel.
Jamais nous nous sommes sentis en insécurité bien qu on nous préviens souvent de faire attention.

Cet article est pour remercier tout ceux que nous avons croisés, et ceux que nous croiserons sur la route..

lundi 26 mai 2014

La vie quotidienne a velo..

Aujourd hui, plutot qu'un article sur un pays, j'ai décidé de vous faire part de notre vie quotidienne.
Cela fais maintenant un mois que nous avons quitté le confort de nos lits douilles pour celui de notre tente (pas etanche, mais c est une autre histoire..)
Les journees se déroulent differement mais s organisent autour des memes contraintes; manger, dormir et trouver de l eau (  et du wifi, mais ca c est une contrainte fabriqué de toute piece..)

Voici donc une de nos journee type;

Si on a trouvé un bon endroit ou poser la tente sans etre vus ( bon, ca c est au debut, car ici en Bulgarie le camping sauvage est autorisé,  tout simplement parceque les bulgare ne campent pas dans des tentes, pour eux le camping, c est bungalow ou petite cabanne.. la tente.. un concept tres europe de l ouest..)
Et hier (20 mai), nous avons carrement planté la tente sur la plage, vu direct sur la baie de Burgas, situe sur la mer noire.
Au leve du soleil, nous avons voulus respecter la tradition de regarder le leve de soleil, les pieds ds la mer noire.. et nous n etions pas les seuls. La plage  s est vite envahis de pecheur, mais personne n avait l air de se soucier de nous et notre tente..
Donc, quand on campe, au reveil on sort duvet et matelas dehors pour les faire secher de l humidite de la nuit (ou de la pluie.. je vous rappel notre tente n est pas etanche.. on vous diras quel model ne pas acheter cet ete si vous campez..)
Et pendant le tps du séchage,  c est le ptit dej (pain au nutella pour yann, et flocon d avoine et miel pour chris),
Puis quand c est a peu pres sec, on remballetout et hop.. sur les velos..

Si on c est arrete chez des amis couchsurfing ou warmshower, c est petit dej en compagnie de nos hôtes. 
Donc le menu dépend d eux..
Et c est souvent hyper copieux ( exemple d un ptit dej hongrois; saucisse, viande hachée,  boudins, pain blanc, pain complet, pain briochée,  paprika, tomates, oeuf a la coque, fromage, beurre, confiture maison,oignons jeunes (pour info, en serbie ou ici, ils mangent les oignons tres tres jeunes, avant que ceux ci ne soient transformés en bulbe, donc comme une sorte de poireaux jeune).. un vrai festin!

Une fois sur la route, notre préoccupation majeur est de trouver de l eau (potable!)
En bulgarie, il existe encore pleins de fontaine d eau e source en ville. Ce qui es très pratique pour remplir nos bouteilles.
Et quand les fontaines sont un peu a l ecart de la ville, la fontaine sert aussi de salle de bains et de machine a laver.
(Pour le deuxieme cas, il faut tout e memedu soleil pour que lafonction seche linge intégré sur nos velos se mettent en route..)

Sinon, pour la lessive et le bain, il se peut que nous decouvrions au passage d un pont une petite riviere en contrebas,  et la c est la grande joie ( temoignage de notre journee du 21 mai, ou nous avons profité de la belle riviere pour faire une grosse lessive: tente, duvet, matelas, et pleins de vêtements.. faut dire qu apres une semaine de pluie en continue, ils en avaient bien besoin )

Notre deuxieme objectif de la journee est de trouver a manger,
Donc de reperer ou acheter notre nouriture.
Au eebut ee l europe, nous avions gardés nos habitudes de francais d aller faire nos courses ds les supermarchés,  mais des la serbie, nous avons reperes qu il etait bien moins cher de s arreter dans les petites boulangeries de villageq ( qui vendent des pains, mais aussi vienoiseries, pizza, pains au fromage. ). En bulgarie, les boulangeries n existent pas, nous avons donc du trouvés un autre moyen de trouver a manger ( faut dire aussi, que c etait pas tres equilibres comme nourriture et ma vesicule commençait a mettre le ola.)
On decouvre donc que lon peut acheter des fruits et legumes sur les bordsdes routes a des marchands ambulants ( c est pas cher, et en plus on peut discuter avec les locaux.. bon discuter est un grand mot, on communique comme on peut. La langue des signes devrait etre obligatoire apres l anglais.. hi hi),
On peut acheter aussi des oeufs, du miel.
Sinon on s arette dans les petits markets de village, qui vendent un peu de tout de premiere nécessité: pain, fromage, viande et.. chocolat.
La bulgarie est le premier pays ou la vie est moins cher qu en france.
Nous n avons pas remarqués de difference dans les autres pays avant.
Mais. Attention.. ce constat ne marche pas sur la cote ee la mer noire, hyper touristiques, blindée de touristes étrangers ..
C est fou la difference de construction, d infrastructures.. de retour en Europe de louest.. des plages aménagées, des hotels, des restaurants 3 fois plus chers , fin bref.. passez votre chemin ce n est pas la veritable bulgarie..

Sinon point important; ne pas partir sans reserves de nouriture dans les sacoches ( reserve en tout genre; pain, fruits, gateaux, saucisse ou viande, ..)
Les gateaux sont notre reconfort de la journee , surtout en haut des grosses montees..
- tu vois le col la haut a 400m? Faut juste pousser le velo pendant 2h.. peut etre qu on aura le droit a un gateau arrivé en haut!
( faut preciser que la bulgarie n est pas du tout un pays plat.. ca grimpe souvent tres raide!, donc nos reserves de gâteaux et de chocolats diminuent a tres grande vitesse.. )
Et toujours (je dit bien toujours) avoir du chocolat!, c est une ration de survie.
Sinon, quand vous ecouvrez des resto sympas, (qui ont aussi le wifi) et qui font des supers plats pour pas chers (2 soupes de poulets, demi poulet et ses legumes, cote de porc et ses legumes et deux beaux desserts, le tout pour 9euros pour deux..), surtout arretez vous..

Quand vous trouvez du wifi,
Vous pensez a vos fans.. et vous postez un message de nouvelles.
Puis quad vous avez une super bonne conexion, vous pouvez envoyer des photos ( mais ne revez pas, des supers conexions wifi.. on en trouve pas régulièrement. )

Quelques photos en cadeau..

mercredi 7 mai 2014

Bienvenue en Serbie

Un article pour vous faire part de notre ressenti de la serbie.
On commence a se rendre compte de la vie ici, et surtout du tres bon acceuil que nous reserve les serbes.
Au debut quand les voitures nous klaxonaient, nous pensions que nous roulions pas assez a droite, que nous genions la circulation.. mais non, au bout de plusieurs jours, nous comprenons que les gens nous disent bonjour.
Ils font des signes de mains sur le bord des route, des fenetres des maison, les enfants crient " hello" a notre passage.. c est vraiment tres chouette.
Des qu on s arrette quelque part, quelqu un viens nous voir pour savoir si on est perdu.. si on cherche quelque chose.
Une fois on etait juste a la recherche de wifi et un mec a garé sa voiture sur le bas cote, est venu nous voir pour savoir si tout etait ok pour nous, quand on dit qu on cherche simplement du wifi, "ha ok, donc tout va bien pour vous." Et il repart dans sa voiture.
Nous avons eu ce midi une tres belle preuve de l hospitalité serbe:
Depuis ce matin, nous galerions dans des chemins de boues, nous avons fait seulement 20kms en 4h.. des chemins de boues, trempes,  impossible de pedaler.. mais meme pire: impossible de pousser les velos tellement on s enlise. La boue s accroche dans les garde boue et empeche les roues de tourner..
C est une vrai galere qui n en finit plus..
Heureusement grace a la tablette et nos carte offline ( c est vraiment genial de pouvoir avoir acces au gps et des cartes sans conexion internet. Et surtout de n importe ou. Merci adoria pour la tablette!), on repere donc un village le long de notre piste qui devrais nous permettre de rejoindre une piste goudronnée.
Depuis notre depart a 8h00 ce matin, nous revions d une vienoiserie pour notre petit dej. On relie le premier village a 13h00.. ce sera donc un ptit dej/dej.
A la vue d une boulangerie, on se jette sur la vitrine ( j ai oublie de dire que en tant que touriste respecteux, on a retires nos chaussures pour entrer dans la boulangerie.. la vendeuse a vue débarquer deux francais en chaussettes.. mais ca l a pas perturbé.  Faut dire qu on etaient vraiment  ( mais alors vraiment!) Degeulasse. Nos chaussures avec 2 kg de boues accroches dessus  nos pantalons repeints,
On se pose donc devans la boulangerie, sur des bancs a deguster notre repas.
Au menu:
-croissant a la saucisse
- croissant au fromage frais
-une sorte de chausson a la framboise ( pour vous decrire, c est exactement comme un pain au chocolat.. mais a la confiture de framboise)

On se pose la un moment, quand on entend un "bonjour".
Pas tres courant d entendre de l anglais.. alors du francais!
Un jeune serbe qui nous a entendu discuter en francais et qui viens donc nous voir, ravi de voir des francais.
Il a fais ces etudes a Paris, et parle donc un francais tres correct.
Il nous dit que tres peu de francais passent par ce petit village de serbie.
Il papote un peu, puis nous souhaite bon voyage.
L histoire aurait pu s arreter la... mais,
Nous reprenons nos velos, et nous le ratrapons pour lui demander ou est la fontaine du village pour remplir nos bouteille avec de l eau. Il reflechit puis nous dit que non, il n y a pas de fontaine au village, qu il faut aller demander a un habitant.
Il va justement  chez un ami, et nous propose de remplir nos bouteille chez lui. En chemin il nous explique que son ami fait du fromage. (Trop bien, du fromage, ca fait un moment que nous n avons pas mangé. ? Et surtout du fromage autre qu un fromage a tartiner emballé)
Arrive chez la mi en question, celui ci nous rempli nos bouteille, puis content de nous voir, nous offre des petits gateaux, puis quand on dit qu on voudrait acheter du fromage, il est vraiment tres content.
Il nous fait entrer chez lui. Avant que nous achetions du fromage, il nous offre un beau morceau a deguster sur place ( pour gouter.. mais aussi par pur hospitalite car on offre a manger au voyageur de passage) plus on deguste, et plus on discute ( et grace a notre traducteur francais/serbe ), ils comprennent d ou on viens , ou l on va.. et en velo. Ils sont impressiones de notre voyage, et nous souhaite bon voyage..
Puis pour nous faire gouter des produits locaux et pour nous offrir de quoi nous restaurer, ils soretent le pain, le lard, des ptis oignons crus.. et nous devons faire honeur de tout manger.
Ils nous remercie de s etre arreter chez eux, nous des touristes francais.
La grand mere parle quelques mots de francais, qu elle a appris a l ecole quand elle etait jeune.
Ils sont vraiment adorables.
On discute bcp. Ils sortent l eau de vie ( tradition quand on recoit un etranger), et ouf un peu de coca cola.
On fait une photo tous ensemble avant de reprendre la route.
Au moment de partir, la grand mere va nous chercher le fromage , et nous emballe un gros morceaux de lard maison ( poitrine fumee du porc )

Il est 14h00, nous sommes toujours a 20kms de notre point de depart..
On rejoint donc la piste goudronnee pour avancer un peu.

Ce soir, nous sommes a quelques kilometres de la frontiere, nous campons dans une reserve naturelle.
Nous en profitons pour faire secher tout nos linge, duvet, tente, matelas.. qui a bien pris l eau ces derniers jours.
Nous cuisinons des pates a la carbo avec la poitrine fumee offert ce midi.
Je vous laisse car le plat va etre pret, je veux le deguster chaud..
Bon ap'.

samedi 3 mai 2014

C est dur de tartiner de la vache qui rit en discotheque...

Parce que notre journee du 01 mai merite d'etre racontee.
Nous nous sommes leves dans la maison de vinko, un croate qui habite batina et qui nous a merveilleusement bien acceuillit dans sa maison qu'il est en train de retaper a l'ancienne: a la boue et la paille, pour y reconstruire les murs.
Vinko est vraiment un super gars. Il vit dans un petit vilage croate pres de la frontiere serbe.
La danube fait la frontiere entre les deux pays.
Des notre entree en croatie on se rend compte des marques de la guerre, encore bien presente.
Des maisons abandonnėes, des maisons detruites et restees ainsi depuis 1992.
On prend vraiment conscience de ce qui a pu se passer ici.
La croatie danubienne, n'a rien a voir avec la croatie de la cote.
A Batina tres peu d'habitants ont l'eau courante. Vinko doit aller chercher l'eau potable a la fontaine du village en contrebas de sa maison.
Notre journee du 01 mai commence donc par un reveil matinal chez vinko, avec un p tit dej vu sur le danube.
(Non.. on ne mange pas de la vache qui rit au ptit dej.. vous allez me dire pourquoi on nous parle de vache qui rit?)
Le soleil chauffe deja bien fort.
Nous prenons la route vers 8h00.
Ca grimpe deja bien dur. On recupere l'eurovelo 6 sur la rive droite ( croate)
On fait quelques kilometres le long du danube, puis la piste s'ecarte vite pour prendre une autre direction.
On roule plutot bien.
Vers midi, on decide de s'arreter dans une boulangerie pour s'offrir notre pique nique du jour,
Au menu: part de pizza, chausson a la viande ( fin c'est ce que l'on croit en l'achetant..), et petits gateaux sec.
On cherche donc un coin sympa pour se poser, et on repere un chemin qui va au bord de l'eau.
( et non.. toujours pas de vache qui rit au menu..)
Arrivé sur place, on se retrouve au milieu de pleins de croates qui pour feter le 01 mai sont tous installė au bord du danube a faire des barbecues.
Musique croate en fond sonore. Vraiment une super ambiance..
On se pose dans l'herbe pour manger notre part de pizza et notre chauson fourré non pas a la viande mais a la cerise (non non la vache qui rit n'est pas encore arrivé)..
on papote au soleil, quand tout d'un coup un femme croate viens nous deposer une assiette de viande et de pain. Elle ne parle pas anglais, mais nous montre les velos charges, nous et nous montre que nous devons manger..
C est vraiment trop sympa. Avec les mains, des mots piques a droite a gauche, du melange de francais, d'anglais et de croate, on arrive a dire que nous sommes francais..
C est l'attraction de la journee, elle retourne voir ses amis, et la l'un d eux reviens avec une brochette d'escargot cuit au barbecue ( un delice, de l'escargot enroule ds un morceaux de lard. En brochette au barbec!)
Il est fier de nous dire que c'est francais ( l'escargot.. vous avez compris!)
On a du mal a discuter avec eux.. mais avec les mains, avec de la volonte et des bouts de mots, on s'en sort pas mal..
On a a peine finit l'assiette de viande et de pain, que la femme croate nous ammene deux portions de ragouts de poulet ( et d une autre volaille bcp plus petite, mais on a pas reussi a determiner ce que c etait..,)
C est vraiment genant, mais en meme temps, tres delicat de refuser tellment il sont fiers de nous dire que c est un plat croate de chez eux..
Et pour vous dire, c etait tellment bon, que nous etions aussi tres contents de leur faire plaisir.
Puis le copain de la femme reviens avec le snachps pour trinquer ( a cahque fois que nous sommes invites en croatie, c est la tradition d'offrir le snachps a l etranger de pasage..), nous ne pouvons donc pas refuser.. meme si son breuvage maison est vraiment fort..
Il est vraiment content de trinquer avec nous.
Puis il nous demande si on veut de la biere. Tres gênés de tout ces cadeaux, on dit non..
Du coup il revient avec deux verres de coca cola.
Puis une deuxieme assiete de viande: côte de porc , saucisse, lard fume.
C est dur de refuser.. et en plus on doit vraiment tt manger pour leur faire honeur.
La générosité de ce groupe d amis est vraiment enorme.
Le copain reviens encore une fois avec le snachps,  ce coup ci on refuse... ca suffit, on ne va pas abuser de leur generosite.. et il va etre difficile de repartir ensuite..
Du coup il nous offre la bouteille " pour la route"
Un autre de leur copain nous apporte une bouteille d eau.
Il est fier de dire que l eau viens de slovenka, la region d ou il viens.
Il veut absolument que nous l emportions avec nous..
Ca deviens trop.. on peut pas accepter autant.. et refuser risque de les vexer.
On pretexte de partir. On remballe nos affaires..
Et hop on se fait embarquer pour manger le dessert, reboire un coup, trinquer avec eux...
Apres quelques verres de vins, des petits gateaux et pleins de sourire.. on reprend enfin la route.
Dur dur de remonter sur les velos.
A peine remonter sur nos montures que l orage reviens.. et la pluie nous trempe bien..
On perd l eurovelo6 ( enfait on perd svt le chemin, faut dire qu on voyage sans carte..)
On roule, on roule..
On se prend l orage ( encore une fois..)
On pedale on pedale, on doir rejoindre backa palanka..
On n'arrive a vukovar, ville avant backa palanka qu'a 19h00.
Mais la nuit arrive vite et nous n avons pas de nouvelles de notre hote de ce soir. Nos phares de velos ont du avoir de faux contacts dans la boue et les feux arrieres ne fonctionnent plus.
La route deviens dangereuse: trop de voiture et il fais nuit.
On trouve donc un coin un peu planque pres d une exploitation vinicole, mais pas si isole.
Du coup on monte la tente et on essai de ne pas trop allumer nos frontale pour pas se faire repérer.
On a une fonction " clignotement rouge" plus tamise que nos lumière blanche.
On mange donc notre dîner avec cette fonction " boite de nuit"..
Et oui au diner.. on a mangé... De la vache qui rit!!!! Et qu'est ce que c'est dur d'étaler de la vache qui rit en discotheque.